La méditation, sous différentes formes, pleine conscience (non confessionnelle), religieuse, spirituelle, inspirée de traditions "exotiques".... fleurit comme dans un jardin à l'anglaise, c'est à dire avec une liberté et une esthétique qui laissent la place à l'étonnement, à la découverte, tout en ayant une structure commune à toutes ses formes : le silence, l'introspection, la découverte de soi.
Pendant des années mon côté "feu" se sentait repoussé par l'apparente passivité de la méditation. et puis, l'âge et j'espère, une certaine plénitude, faisant leur oeuvre, j'ai accepté, puis décidé de pratiquer, pour finalement devenir guide de méditation ! Un chemin, comme on dit !
Après quelques années de thérapies pour mes questions, somme tout très banales, de papa/maman, j'ai pu apprécier les bienfaits et aussi les limites de la psychanalyse, des thérapies américaines, de l'EMDR, que j'ai pratiqué avec le formidable et feu David Servan-Schreiber, alors qu'il était inconnu et venait d'arriver en France après une carrière aux USA. C'est dire que cela ne date pas d'hier....
Si toutes ces techniques furent, me concernant indispensables, elles restent incomplètes. Et c'est dans la méditation inspirée de la Kabbale - dont l'intérêt est dû à mes origines culturelles - que j'ai trouvé non pas la fin, car je crois à l'infini, mais la sérénité à laquelle nous aspirons, je crois, tous, plus ou moins consciemment.
Grâce au grand sage du moyen-âge avec qui je ressens avoir un lien au-delà du temps et de l'espace, Abraham Aboulafia, le renégat, le mal aimé et surtout, l'incompris, dont la réputation est en train d'être réparée et purifiée, j'ai trouvé une forme de méditation à la hauteur de mes "exigeantes" attentes !
Mon ego - qui est une création de l'univers, et pour ma part je pense qu'il est bon de cultiver un ego fort, pour le mettre au service de la Création - attendait une forme de méditation qui ait une structure, une liberté, un objectif. Ce qui forcément par définition, m'éloignait des méditation d'origine indienne (trop de "lâcher prise" et pas d'objectif), zazen (trop de contraintes, d'interdits) et c'est dans les méditations de la Kabbale et leur forme connue grâce à Abraham de Saragosse, que j'ai trouvé à la fois la spiritualité, la liberté et un cadre, qui me permettent d'être à la fois moi-même dans mes différences et ma complexité, tout en m'insérant avec humilité dans la Création.
Devant une telle splendeur, une telle puissance, je ne pouvais que vous inviter à découvrir cette forme de méditation qui, comme le souhaite la kabbale, nous ramène sans cesse au centre, à l'équilibre, qui comprend et accompagne nos faiblesses humaines, notre capacité à supporter le changement ou à ralentir le rythme si cela va trop vite pour nous en ce moment. Il y a dans cette forme de méditation à la fois une exigence spirituelle du plus haut niveau et un confort à sentir que le temps joue avec nous et non contre nous, dans l'objectif clair, précis incisif : notre réalisation ici et maintenant, dans l'accomplissement de nos voeux en harmonie avec ceux de la Création. Etre SOI, être reconnu dans l'univers et par soi et pour soi même est un accomplissement.
Les méditations de la kabbales inspirées d'Abraham Aboulafia ont des répercussions et des manifestations totalement inédites. C'est à la fois la supposée puissance de la kundalini, le lâcher prise indien, l'exigence zazen, dans une pratique où le corps, le mental et l'inconscient enfin, acceptent de coopérer pour faire de nous des créatures supra humaines, j'ose le dire !
Car quoi d'autre que l'évolution de notre espèce ? C'est non seulement un devoir, mais il n'y a pas vraiment d'autre issue. Evoluer en vivant ici et maintenant tout en construisant la créature du futur c'est notre mission.
Dans la pratique cette méditation, par ses qualités de lien entre nos différents niveaux de conscience, ressemble à une psychanalyse, car elle crée une forme de communication entre les niveaux du conscients et de l'inconscient. Carl Jung pensait que par définition, l'inconscient est inaccessible. Je pense, avec l'expérience qui est la mienne, que ceci est une posture philosophique et sémantique, mais en réalité, l'inconscient est accessible, et par là-même, sort de "l'inconscience".
Si Freud n'est plus guère à la mode, il aura en tous cas ouvert une voie totalement inédite, celle des méandres de l'esprit et de la conscience.
Aujourd'hui la méditation a sans nul doute, des vertus thérapeutiques qui amplifient et complètent les approches psycho, psycha... qui ont précédée.
C'est une approche expérientielle. On peut toujours en parler encore et encore, sans pratiquer, cela n'a guère de sens et surtout pas de vertus. Alors si le coeur ou la curiosité vous appellent, méditez. Vous verrez, c'est comme parler aux arbres ou aux oiseaux, cela devient très vite tout à fait naturel.
