Seforah Benhamou
Magnétiseure-Naturopathe-Sophrologue
Auteure - Coach depuis 2001
Pour les personnes et les animaux à Neuilly-Paris la Défense.

Le Coach minceur une nécessité ?


J’aborde régulièrement la question de la perte de poids parce qu’elle est au cœur de la santé, bien au-delà de la simple question esthétique.

Mais pourquoi au juste va-t-on voir un coach pour perdre du poids alors qu’il existe sur le marché un nombre incalculable de méthodes, de livres, de recettes, d’articles, de produits miracles, d’aliments « qui font maigrir »...

S’il est vrai que l’on trouve des livres très bien documentés, plus ou moins réalistes pour certains, pour d’autres, qui donnent de vraies méthodes, pourquoi, même si l’on sait précisément ce qu’il faut faire, continue-t-on à avoir besoin d’un coach pour mincir ?

Les gens sont pourtant loin d’être idiots, ils ont parfaitement compris ce qu’ils lisent. Alors ?.....

Mon expérience de coach santé m’a amenée à identifier 2 causes majeures :

  • l’affect
  • la « dictature des bactéries »

Bien qu’on le sache, la nourriture reste intimement liée à l’affect et c’est une composante difficile à contrôler : circuit « de la récompense », le réconfort dans les périodes de stress, la compensation des lacunes affectives… Et ces réactions sont humaines et doivent être accueillies avec tact et bienveillance. Qui que l’on soit, CEO respecté(e), enseignant débordé(e), maman au foyer, jeune cadre en pleine ascension…. Nous sommes des êtres d’émotions et parfois ces émotions bridées, refoulées, s’expriment à travers la nourriture afin de combler les déceptions, cacher les stress, les peurs, les « trop » que l’on exige du corps et de l’esprit.

La nourriture c’est aussi la survie dans un monde hostile où il faut se battre pour exister. Chacun dépense une énergie colossale pour faire sa place, exister dans l’entreprise, dans la fratrie, dans le couple. Alors certain(e)s comblent ce déficit en énergie avec un peu trop de nourriture ou bien une alimentation inappropriée. Et les années passant, les kilos inutiles s’accumulent et affectent la santé, l’énergie vitale et l’image de soi.

Le « gros » c’est celui qui a flanché, qui affiche ses faiblesses aux yeux de tous. Les regards malveillants se posent sur lui(elle) et le jugent. On sait aussi que c’est « son point faible », la porte d’entrée vers ses démons intérieurs.

Combien viennent me voir après avoir fait tous les tests de régimes yoyo lus dans ces fameux livres. Et ils n’y arrivent plus. Non seulement le moral est affecté mais le corps maltraité a mis en place des résistances telles que seuls les régimes de famine pourront une fois de plus, faire descendre le verdict de la balance. Et pour combien de temps ?

On en arrive à des situations où l’on n’est plus juste dans le réglage alimentaire mais dans un processus que je n’hésite pas à qualifier de « survie ». Parce que le moral, l’estime de soi, la relation aux autres sont affectés, dégradés. Et ceci affecte la santé non seulement sur les facteurs de surpoids mais essentiellement sur les épisodes de déprime qui accompagnent cette capitulation face à une adversité que l’on a mal abordée.

Des jeunes femmes qui n’arrivent pas à enfanter à cause du surpoids et qui s’angoissent de voir les années passer tellement vite, des femmes qui perdent l’estiment d’elles-mêmes dans le couple où elles ont renoncé à la séduction, des hommes dans le déni des risques majeurs qu’ils encourent pour leur cœur, leurs articulations, leur séduction… Et la fatigue, chronique, envahissante, parce que les cellules sont intoxiquées et ne fonctionnent plus à plein régime.

Et un beau jour ces personnes vont voir un coach, car elles ont compris que seules, sans motivation, sans une écoute bienveillante mais exigeante, on n’y arrive pas.

Alors on peut dire : « oui mais il y a des personnes qui ne prennent jamais de poids, ou qui reperdent très vite, c’est injuste »

C’est vrai, il y a des personnes qui ont des métabolismes et un mental différents. Elles n’auront peut-être jamais besoin d’aller voir un coach. Mais nous sommes tous différents et il ne sert à rien de se comparer à quelqu’un qu’on n’est pas. Leur méthode n’est pas universelle, elle marche pour elles et seulement elles parce qu’elles sont faites comme cela.

J’ai pour ma part beaucoup de considération pour les personnes qui regardent leur réalité en face et osent demander de l’aide. Car pour certains ça n’est pas si facile de se faire aider… Lâcher prise, faire confiance, se remettre entre les mains d’un coach ça n’est pas simple pour beaucoup de ces personnes qui pensaient pouvoir tout faire par elles-mêmes.

Alors est-ce qu’il est trop tard ? Est-ce que le corps va refuser d’une fois de plus se livrer aux exercices des diètes traumatisantes, des échecs répétés ? Est-ce que ça vaut la peine ?

Je crois qu’il existe toujours une porte de sortie et que l’estime de soi est essentielle à la survie et à une vie de qualité. Et c’est là que je m’intéresse à « la dictature » des bactéries.

En effet, lors de notre naissance nous héritons d’un microbiote que l’on gardera toute notre vie. Dès le départ il y a donc des différences d’un individu à l’autre, par héritage. De plus la mauvaise alimentation crée des dysbioses intestinales : certaines colonies bactériennes prolifèrent au détriment de l’équilibre du microbiote intestinal. Ces bactéries en surnombre communiquent avec le cerveau et envoient des informations biochimiques qui dictent à notre inconscient des prises alimentaires incontrôlées. On croit que l’on a envie de chocolat mais non ! Ce sont les bactéries en surnombre qui réclament leur pitance et influencent nos comportements. Comment ces créatures que l’on pense sans intelligence peuvent-elles dicter à nos cerveaux si bien construits des ordres aussi puissants ? Et bien justement parce que nous les croyons inaptes, inintelligentes et que par conséquent nous leur prêtons peu d’attention. Et c’est par cette faille que les bactéries s’engouffrent : notre ignorance de leur capacité de survie. En réalité nous vivons sous influence !

Pour en venir à bout il faut de la technique, de la ruse, de la persévérance, de la motivation. Autant dire que sans un coach c’est trop demander à un personne qui a bien d’autres sujets à régler que juste son poids ! Et pourtant cette même personne sait que c’est une nécessité, pour sa santé physique et psychologique.

Voilà résumé pourquoi il est bien plus performant d’entreprendre une perte de poids et une nouvelle vision de l’alimentation avec un coach. C’est bien dommage d’hésiter trop longtemps en ne sachant pas écouter son corps ou de remettre à plus tard. Car plus les années passent, plus le corps et le mental s’épuisent. Savoir se faire aider c’est aussi faire preuve d’intelligence en évitant de dilapider son énergie sur des sujets pour lesquels on n’est pas un expert.

Je vous laisse y réfléchir, en discuter avec vos proches, vos ami(e)s et savoir prendre les bonnes décisions, au bon moment, quand l’effort n’est pas encore insurmontable !


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